Salle Dauphine, Alpexpo, le samedi 16 octobre 1999
avec Amina Alaoui dans Alcantara qui constitue un témoignage de ces moments privilégiés de coexistence, de convivialité, de communion de savoir et de dialogue dus au respect des différences, malgré les aléas de l'histoire, et non pas simplement une élégie posthume aux illustres figures du passé. Cet âge d'or fut ! Cela nous renvoie actuellement au problème moral du déni des différences, du racisme et du repli sur une identité autarcique. Serions nous capables de réinventer un nouvel âge d'or de tolérance ? Cette évocation lyrique peut-elle être une relecture symbolique de l'histoire à travers l'art vers une nouvelle Renaissance à l'aube du XXIe siècle ?
Cercle Bernard Lazare-Grenoble & CREARC
mardi 16 novembre à 20h30 
au Petit Théâtre 4 rue Pierre Duclot
A l'occasion de la parution en français de Nelly Sachs - Paul Celan : correspondance
traduit de l'Allemand par Mireille Gansel (Editions Belin) :
Lecture par Céline Liger et Jérôme Heuzé (association le Fil d'Argent).
musique festive juive d'Europe Centrale
Dimanche 5 décembre 1999 à 18h30, Salle Edmond Vigne, 23 rue des Alpes à Fontaine
Prix des places 60 F Tarifs réduits 40 F
Cercle Bernard Lazare-Grenoble & Ville de Fontaine
Samedi 20 novembre 1999 à 20h00 à l'Hexagone de Meylan
Timna Brauer 
   n'a gardé de son père autrichien que le nom. Bien plus forte est 
   l'influence maternelle, israélienne et yéménite. C'est donc un étrange amalgame 
   de gènes occidentaux et orientaux qui est a la base de ce phénomène incomparable 
   du chant. Superbement épaulée par le claviériste Elias Meiri, jazzman et israélien 
   par le sang et la musique, Timna Brauer apporte à la musique du 20ème siècle une 
   nouvelle universalité qui puise dans le jazz, mais ouvre vers tous les horizons 
   sans intégrismes et sans frontières. Une immense vedette ! " Jazz in time. 
 Lorsque Moïse, suivi du peuple d'Israël, réussit à traverser 
   la mer rouge et échapper ainsi à l'esclavage égyptien, sa soeur Myriam apparut, 
   dansant et chantant avec un tambourin. Jusqu'à nos jours, le "nigoun" (musique) 
   a maintenu son importance dans la vie culturelle juive. Le tambourin s'appelle 
   en hébreu " tof Myriam ", le tambour de Myriam. 
   Nous voulons présenter la musique juive dans toute sa richesse et variété de 
   styles. Dispersés dans le monde entier, les juifs ont incorporé dans leurs traditions 
   musicales des influences arabes, hindoues, espagnoles et balkaniques. Le répertoire 
   du spectacle est basé sur des chants de l'Europe de l'Est, d'Espagne et du Yémen, 
   avec des arrangements musicaux qui s'inspirent du flamenco et du jazz. L'ensemble 
   est constitué de musiciens éclectiques venant des quatre coins du monde, qui 
   enrichissent la musique de leur propre patrimoine culturel. Ces 
   influences étrangères à une tradition antique expriment une dimension nouvelle 
   et contemporaine d'un répertoire intégrant des compositions et des textes originaux 
   inspirés par ces chants anciens. 
Le tambourin de Myriam est dédié à mes deux grands-pères : Simon Brauer, originaire de Lituanie et Yechiel Dahabani, émigré au siècle précédent du Yémen en Palestine, à pied, pour devenir par la suite le cocher de Théodore Herzl... Tous deux étaient d'excellents musiciens, et leurs chants, pour l'un européens, pour l'autre orientaux, ont été l'une des inspirations essentielles de mon évolution musicale. " Timna" signifie " Yémen " en hébreu. Timna Brauer
Cercle Bernard Lazare-Grenoble & Hexagone de Meylan
Cinquième festival de musique et théâtre juifs
Cholem Aleichem a décrit ses propres expériences sans rien 
    inventer. Il s'est contenté de raconter... La clef pour découvrir son oeuvre 
    se trouve dans sa propre vie. Ce n'était pas un produit de sa riche fantaisie. Il vécut ses 
    années d'enfance dans un village similaire en Ukraine... Les juifs de Kassrilevké
    rient entre les larmes. Ce sont des gens forts et faibles, sains et souffrants, 
    endimanchés ou quotidiens. Ils regardent le monde "avec des yeux juifs". 
    Mais des hommes restent des hommes... Et chacun est un être de chair qui connaît 
    aussi bien la joie que la douleur. 
    Sh. Levenberg, Unzer Wort, 12 mars 1994
 par le  groupe Traversant 3 (Villeurbanne)
   dimanche 12 décembre à 18h00 au Petit Théâtre, 4 rue Pierre Duclot, Grenoble.
Présentation, par Liliane Lévy
avec
lu par Jean Caune
Cercle Bernard Lazare-Grenoble & CREARC
    Cinquième festival de musique et théâtre juifs
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux. 
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
 
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, 
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
 
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur 
de la synagogue, le vieux Moïché. 
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché 
pour lui demander conseil.
 Le représentant des "debout" demanda : 
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ? 
 Moïché répondit : 
 - Non, ce n'est pas notre tradition. 
 Le représentant des "assis", tout content, demanda : 
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ? 
 Moïché répondit : 
 - Non, ce n'est pas notre tradition. 
 Le rabbin, perplexe, dit : 
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, 
et les querelles s'ensuivent... 
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !